Un concert d’ouverture qui a marqué les esprits . Plus de 250 personnes attendaient ce souffle spécifique dans la salle Jean-Gabin ce jeudi soir… il a pas tardait à se faire sentir, dès les premières notes soufflées, Manu Dibango avec toute l’humilité qui le caractérise a fait voyager le public pendant plus de 1h30.
A 83 ans, le père de la « World music », cette légende du saxophone, n’a pas pris une ride et a su faire voyager son public à sa manière en toute simplicité
« Chacun son carma vraiment … cela demande du travail beaucoup de travail même, mais il ne faut pas que cela se voit il faut que cela à l’air simple sur scène on est là pour procurer un échange, aller vers un autre monde, le public, la musique et les musiciens … on se transporte quoi !!! On va ailleurs pendant une heure, voir deux heures je ne sais pas et si c’est bien fait, on redescend bien (…) C’est Amstrong qui était mon idole, car il chante et il joue et dans ma nature j’aime bien me servir de ma voix … j’ai toujours pensé la musique comme cela, voix humaine et voix instrumentale, le musical est vraiment ma référence … je n’ai pas la prétention de porter un message, j’essaie que l’on passe du bon temps ensemble, je ne suis pas un messager par contre je propose des choses, des voyages … je suis un voyagiste … mes concerts se sont des voyages avec le public et mes musiciens, c’est un safari quoi !!! (…) Tant que je peux le faire je ferai de la musique, tant que j’ai la santé pourquoi arrêter, ce métier ce n’est pas un bail 3-6-9, c’est jusqu’au bout FIN et quand le FIN il n’y a que vous qui le savait pas c’est çà qui est bien… »